Cuscutta europaea (Cusc-eu) = Teufelszwirn./= Spinnegewuppe/= Kletterpflanze./= Gold.-thread/= hailweed/= hairweed/= hellbine/= love. vine/= strangle. weed/= witch.'s hair/= Dodder/= angel. hair/= Nesselseide.
Vergleich:
Asche enthält: 75% K; Enthalten im Scam; Coptis chinensis (= Chinese
goldthread/= duǎn è huánglián enthält: Berberin.; Ranunculales.).
Siehe: Solanales
+ Druck-
+ Parasiten-
+ ‡ Mondzeitaltergruppe ‡
+ Teergruppe
+ Unterdrückungsgruppe
+ Spiralgruppe
Cusc-e (erdrücKEND) ↔ Bomx-pr (agresSIV/akTIV) ↔ Ameisenbläuling (AUSnutzen)
hat
eine schwarze Wolke über sich schweben wie Cimic.;
Habe Pflanze gefunden ohne zu wissen was es war. Pflanze kam mir bedrohlich vor. Habe Männer gewarnt vor Pflanze, sie reagierten lässig o. abweisend/Freundin hat mir
geholfen Pflanzeidentität heraus zu finden.
Cuscuta is an example of Parasite. It takes shelter in a host cell. It's dependent on food from another organism.
Vor Schütteln: will verzögern/ich trödele.
1e Schütteln (12x). Aufstoßen (kommt nicht zu Ende) + Druck auf der Brust (erstr. Rachen) + atmen fällt schwer. Muss mich zwingen zu konzentrieren. Geist WANdert. aufsteigender Energie bringt
Schmerz/Druck im Kopf. Empfinden „Wie Anfang“ von Weinen + weine nicht. Erinnere mich unangenehmer Szene von gestern. Beobachte das ich nur durch konzentrieren auf Mantra/solar plexus Empfindungen wahrnehmen kann
Habe Pause eingelegt nach 6x schütteln (= Ungewöhnlich)/suche Ausrede nicht weiter arbeiten zu müssen. Wenn ich wieder schüttele, fängt oben beschrieben Prozess von Neuem an, aber schwächer.
Krampf in l. Unterarm. Finger versteifen (<< kleine Finger) + Verbleiben in angenommener Stellung.
hebt sich hoch. Verlange wieder nach einer Pause. Halte Druck im Kopf nicht aus und mache Pause. Habe Angst weiter zu schütteln/denke Beschwerden werden nicht verschwinden o. lange brauchen vor sie verschwinden
Schreibe
deutlicher/runder/schwungvoller (ist nach Jahren noch da).
Erinnere mich bei anderen Schüttelgelegenheiten verschlimmerten Beschwerden und bei weiteres schütteln verschwanden sie/> Kopf = benommen/SCHMERZ, entscheide weiter zu schütteln.
Mensch = Ausdruck von äußere Kräften, ringt immer mit Druck (Einflüssen)/muss sich behaupten.
Parasit = Symbol des Drucks
Mache nach 12x Pause und schreibe Notizen sofort im Laptop/rufe zielstrebig einige Leute an.
1e Woche nach schütteln: Schlafe viel > ein + durch: (Schlafe in ungewöhnliche Situationen/an unterschiedliche Orten ohne Problem, was für mich
ungewöhnlich ist/ist nach Jahren noch da).
Stuhl wird immer schneller/dünner/ich beachte es nicht bis Durchfall da ist (ohne Beschwerden)/wenig Appetit
Nach 6 Tagen: Blähungen After + Scheide/leeres Aufstoßen
Nach 7 Tagen: JuckeNDE/brenneNDE ROTE Stellen auf Lymphdrüsen, Schmerz im Dorsalrückenbereich + verschwindet nach Essen
Nach 14 Tagen: Durchfall (Aloe-ähnlich)
Nach 4e x schütteln: abends: „Wie Band um Kopf“; morgens: URIN, guter Launen, DURST + ich trinke. << Geräuschen, rede + merke ich drücke mich nicht klar aus
5e Schütteln: entdecke sitzen = unbequem + wechsele Stuhl. Werde atemlos + wachsendem Druck auf Brust. Schwindlig + Sexverlangen, jucken + kitzeln + Druck von unten
im Rachenkopf, Druck im Nacken von unten, leeres + lautes aufstoßen, schläfrig, Arbeit scheint unendlich, aufsteigender Druck unter Schädeldach, Husten nach Reiz im
Rachen, r. großer Zeh zieht nach oben im Krampf/= nicht zu bewegen, jucKEN r. + l. Nasenloch, Luftmangel („Wie erstickend“) muss Fenster öffnen, fange an zu schwitzen
Über ganzen Körper, kann Schweißempfinden nicht aushalten, nächster Tag: ArbeitsUNlust/schläfRIG (15 h.), VERlange Süßem, bin abends müde und kann schlafen, mache
Licht aus +
werde hellwach, mache Licht an + werde schläfrig, lasse Licht an + schlafe ein,
Vor 2e Schütteln: habe Angst wieder an zu fangen/habe gerade gegessen, Schwindel, Während Schütteln: Druck vom Gürtellinie Seitlings Rippenbogen hoch, Sexverlangen, Gleiche Druck wie oben seitlings unter Okkiput, will aufhören „ohne Grund“, Rückenschmerz hinter Herz, Habe „Lord of the Rings“ geschenkt bekommen und will während schütteln darin lesen/tue es nicht/schlafe beinahe ein, leichte Druck im Kopf/will aufhören um Schlimmeres vor zu beugen, trocknes Aufstoßen wie Wellen + Druck nach oben,
bin eifrig dabei heutige Quote zu beenden, Krampf im Zeh r. Fuß (Zeh bleibt im gleiche Position stehen), r. Schulter + r. Nacken versteift, werden danach wie unbeweglich, könnte unendlich weiter klopfen, Geist = müde + leer,
Nach dem Schütteln: Morgens = es SCHWER auf zu stehen habe aber Energie + weiß was ich tun will
4e x schütteln: vorweg: bin depressiv/habe Krafttraining für 1 Woche gemieden/sehe keinen Sinn.
Während: Schütteln: fühle mich nutzlos/wertlos, weine deswegen, erinnere mich einen Anruf, die ich noch machen muss, tue es + Person antwortet nicht,
Druck aufs Herz/“Wie weinen“ aber ohne Tränen, kann Schüttelprozess nicht aushalten, will fertig sein, will mich bewegen und gehe zur Krafttraining.
Nach Pause: Zuversicht bis C 200 zu schütteln heute (ab C 10).
Druck unter Brustbein steigt hoch + ängstliches Empfinden fertig zu werden,
Schweißausbruch,
Stuhl stinkt, schläfRIG, Schmerz „Wie Stockschraube“ über Schläfen/Stirn
[Dr. Hélène
Renoux/Marie Deschamps]
Découverte d’un remède
méconnu, Cuscuta Europea, et contributions des différentes methodologies
pathogénétiques
Cuscuta Europea
est une plante grimpante parasite de la famille des Cuscutacées, que l’on
trouve en Europe, Asie occidentale centrale et Afrique septentrionale.
Une plante
annuelle qui a la particularité de n’avoir pas de système chlorophyllien, donc
de dépendre entièrement de son hôte pour sa nutrition. Souche déjà présente
dans
la nomenclature,
elle n’avait jamais encore été expérimentée.
Méthodologie
utilisée:
Paris et la
Savoie ont opté pour des pathogénésies de long terme et les Lillois ainsi que
le groupe du Sud pour des triturations. Tous sont restés dans le double
aveugle, quant
à la souche, et
quant aux dilutions utilisées, les deux groupes de Savoie et de Paris ont de
plus inclus des doses placebo dans leurs panels.
L’apport de
l’étude à la pratique homéopathique:
1. Etablir la
première matière médicale pathogénétique du remède Cuscuta Europea. Les
recueils conjoints d’une quarantaine d’expérimentateurs ont permis de réunir
une matière
médicale complète
avec des symptômes concordants et bien modalisés dans tous les appareils. Une
première hypothèse pathogénétique sera proposée au monde homéopathique
en vue de
susciter des confirmations cliniques : la relation à l’autre vue à travers le
prisme du parasitisme total, de la fusion/différenciation s’exprimant dans le
corps et dans
la psyché.
2. Comparer les
apports différents des techniques de long terme et de trituration qui abordent
des angles différents du même tableau pathogénétique et ainsi ébaucher une base
de réflexion sur
les apports et la pertinence des différentes méthodologies.
3. Pathogénésie de Cuscuta Europea
réalisée en 2013
• Projet
• Méthodologie
• La plante
• Les thèmes
principaux
• Essai de synthèse
(L’ensemble du projet et l’intégralité de la Matière Médicale se trouvent à la
suite)
A: L’idée de
départ était d’expérimenter le même remède, en même temps, dans plusieurs
groupes de travail en France mais avec des méthodologies différentes.
Cette idée est
venue d’Hélène Renoux, responsable des pathogénésies éducatives à l’école
INHF-Paris, en commun avec Jean-Marie Deschamps responsable des pathogénésies
à la SHDS en Savoie. Le pharmacien
Laurent Rispal d’Epernay s’est rapidement joint au projet, assurant la
traçabilité, la sécurisation et le double aveugle du remède.
Puis Jean Thierry
Cambonie avec Colin Wood, Claude Fontaine et Jacques Lamothe du groupe SMHMP du
Sud-ouest de la France ainsique Jean-François Xavier du groupe SPHN du Nord ont
rejoint l’équipe.
Un
remède a été proposé par chaque groupe et envoyé dans une enveloppe scellée au
pharmacien qui a tiré au sort l’une des enveloppes, de façon à garder secret le
nom du remède testé, tout en se tenant prêt à le révéler en cas d'évènement
indésirable.
B:
Méthodologies
Paris
a opté pour un proving hahnemannien, de long terme et en double aveugle, 14
expérimentateurs ont reçu chacun un lot contenant 6 doses identiques et anonymes,
randomisées.
Chaque lot ne
contenait qu’une seule dilution/dynamisation: 5CH, 7CH, 9CH, 12CH, 15CH, 30CH
et «blanc» (= placebo). Deux expérimentateurs ont reçu placebo.
Chaque
expérimentateur recevant 6 doses avait comme consigne d’en prendre 3 par jour
pendant au maximum 2 jours, tout en prenant soin d’arrêter ces prises dès
l’apparition
du
moindre symptôme. Cette prise avait été précédée d’une semaine
d’auto-observation destinée à relever tous les symptômes préexistants, propres
à l’expérimentateur et n’appartenant donc pas au remède testé.
- Un contact
quotidien entre chaque expérimentateur et son superviseur a été organisé, au
moins durant les trois premières semaines de l’expérience durant laquelle
apparaissent
généralement la majorité
des symptômes.
- Deux
mois plus tard a eu lieu la réunion finale, le partage des observations et la
divulgation du nom du remède testé.
La
Savoie a opté également pour un proving hahnemannien de long terme et en double
aveugle. 9 expérimentateurs ont reçu chacun 6 doses identiques et anonymes.
Chaque lot de 6 doses contenait
une seule
dilution/dynamisation: 5CH, 7CH, 9CH, 15CH, 30CH, 200K and «blanc» (= placebo).
1expérimentateur a reçu placebo.
- Durant la
consultation initiale précédant le proving les superviseurs ont collecté les
symptoms déjà connus de leurs expérimentateurs.
- Puis a eu lieu la prise des doses et
les observations des symptômes pendant deux mois.
- Puis la mise en
commun de toutes les expériences durant la réunion finale.
Midi-pyrénées a
choisi de faire un proving de trituration en C4. Trois groupes se sont réunis
séparément avec une poudre du remède en C4, à broyer dans un mortier tout en
échangeant les sensations
recueillies.
Chacun de ces groupes s’est réuni à trois reprises, en augmentant le niveau de
dilution de la substance à chaque fois. Puis tous se sont réunis ensemble deux
mois
plus tard.
Entre temps les
symptômes étaient collectés par les superviseurs.
Lille (le groupe
du Nord) a opté pour une seule séance de trituration en C4.
Un groupe de 7
personnes s’est ainsi réuni un après-midi entier, broyant la poudre en C4 dans
un mortier, se le passant de main en main tout en échangeant leurs symptômes
mutuels et leurs observations
tandis que la
scène était filmée et enregistrée. Ensuite chaque expérimentateur a continué de
relever ses propres symptômes pendant encore deux semaines.
C: La cuscute
d'Europe = Grande Cuscute (= Cuscuta europaea) est une plante grimpante
parasite de la famille des Cuscutacées. Les derniers travaux phylogénétiques
incorporent maintenant le genre
Cuscuta dans les
Convolvulacées qui sont des plantes herbacées, la plupart du temps grimpantes
ou rampantes, ou des arbustes, ou des lianes. La cuscute est notamment parasite
de la luzerne.
On trouve le
genre Cuscut a dans toutes les régions tempérées à tropicales du globe, il y en
a 4 espèces indigènes en Europe du nord.
Plantes
annuelles, vert jaunâtre, elles sont constituées d’une tige filamenteuse
paraissant sans feuilles, celles - ci étant en fait réduites à de minuscules
écailles.
Cuscuta europea a
la particularité de n’avoir pas de chlorophylle ce qui la rend entièrement
dépendante de son hôte pour sa nutrition.
Les fleurs sont
généralement d’une couleur variant du rose au blanc. Les graines s’enfouissent
légèrement dans le sol ou demeurent en surface. Avant que la germination ne se
soit enclenchée, les
graines qui ont
un tégument dur peuvent survivre dans le sol pendant cinq à dix ans, voire
plus.
Leur germination
peut avoir lieu sans hôte, mais la plantule doit impérativement trouver un hôte
dans un délai de cinq à dix jours après la germination pour survivre, elle aura
alors épuisé les
réserves
nutritives contenues dans sa graine.
Pour trouver son
hôte (dans une certaine urgence!), de récentes expériences semblent prouver que
la plantule détecte des composants chimiques volatiles émis dans l’air par
celui-ci:
la Cuscute «sent
les odeurs émises par son hôte potentiel».
Quand elle
atteint son hôte, la Cuscute s’enroule autour de ses tiges et s’y agrippe par
de petits haustoriums (ou suçoirs) qui s’insèrent dans le système vasculaire de
l’hôte.
La racine
d’origine meurt ensuite. Dans nos régions ce développement étant annuel, il
demeure limité à la croissance sur une seule saison, tandis que des espèces
tropicales peuvent
envahir un arbre
jusqu’à son sommet. La plante hôte est généralement affaiblie par ce parasite
qui vit à ses dépens, en plus de parfois lui transmettre quelques pathogènes.
Dans nos contrées
ce sont principalement des plantes cultivées telles la luzerne, le lin, le
trèfle, la pomme de terre, le chrysanthème, le dahlia, la bignone, le lierre ou
le pétunia qui
sont atteintes.
Pour cette raison de nombreux pays interdisent l’importation de ses graines.
D: Matière
Médicale Pathogénétique
1: Thèmes les
plus marquants relevés par les différents groupes d’expérimentateurs
Les alternances
En particulier
les expérimentateurs du groupe INHF-Paris ont relevé cette notion de hauts et
de basse succédant au cours de leur expérimentation, avec une gestuelle commune
de la main -lors
de la réunion finale- dessinant des vagues.
Alternance entre
des phases d’euphorie et des phases de dépression.
Exemples:
- l’humeur monte
et descend en pression, comme dans un grand huit (E7)
- alterne
tristesse et peur de l’avenir avec confiance positive (E8)
- comme un flot vacillant entre euphorie
et tristesse (E9)
- ressent des hauts et des bas (E10)
Alternance de
symptômes physiques et/ou mentaux.
Exemples:
- Douleur de
l’épaule gauche alternant avec une douleur pharyngée (E3)
- Bouffées de
chaleur alternant avec une sensation de froid dans le dos (T3)
- Coups de
fatigue dans la journée alternant avec des épisodes de suractivité, et avec des
nuits raccourcies (E18)
- Pendant un
épisode febrile: flash visuel qui monte et descend comme dans des montagnes
russes (E19)
L’énergie
bouillonnante
Les
expérimentateurs du groupe SMHMP (Midi-Pyrénées) ont relevé une atmosphère de
légèreté agréable lors des triturations, une ambiance de «printemps», harmonie,
clarté de communication,
forte relation à
l’autre, sensation d’infini. Comme une énergie bouillonnante avec de l’espace
autour.
Exemples:
- Je n’ai pas
envie d’ordre, je veux que ça pète, que ça éclabousse, d’être tous ensemble. [T8]
- Bonne énergie et beaucoup de pêche [T9]
- Le mot qui vient est espoir, se diriger
vers la lumière. [T12]
- Il parle en hâte. [T12]
L’euphorie, les fous-rires se sont
retrouvés aussi chez les expérimentateurs parisiens par épisodes et dans le
groupe lillois du SPHN lors de leur trituration.
Exemples:
- elle rit malgré
elle sans s’en apercevoir. [E1]
- euphorique
comme si j'avais bu un petit peu d'alcool. Fou rire +++. [E7]
- Globalement plus joyeux. [E8]
- Je ressens plus d'énergie dans les
mains. [E9]
- Envie de rire de tout. [T7]
• Le détachement
émotionnel
Les
expérimentateurs du groupe SHDS (Dauphiné-Savoie) ont particulièrement relevé
une sensation de détachement émotionnel, d’indifférence à autrui, de refus
d’«interagir».
Ce sentiment
était présent à la fois dans le conscient et dans les rêves.
Exemples:
- Il n’y a plus
d’accès aux émotions positives et négatives; rien ne m’atteint, pas de plaisir,
pas d’empathie (E15)
- Coupure de la
relation avec les autres, sensation d’une armure qui met une distance (E15)
- Je rêve que je conduis
une voiture sans rien voir car le pare-brise est opaque, cela dure un certain
temps puis j’ai un accident: la voiture s’arrête, un pompier ouvre la porte du
passager et me dit que j’ai tué des gens dont des enfants, je n’ai rien vu, et
je n’ai aucune émotion (E15)
- Je suis peu
dans l’affectif actuellement ce qui ne me gêne pas. Je ne sais pas si c’est un symptôme car
j’ai peu de temps pour moi-même (E16)
- Envie de rentrer chez moi, dans ma
coquille (E18)
Ce détachement a
été aussi noté par certains expérimentateurs de l’INHF
- Paris à une
phase de leur expérience (E9 provoque un accident et demeure détachée de cela).
Exemples:
- Envie de se
reposer, seule, de «faire l‘autiste». [E1]
- Sensation comme
si j’étais figée, comme un tronc d’arbre, pendant des jours (pour symboliser le
fait que j'avais vraiment cette sensation que le cerveau était déconnecté) (E3)
- J'ai du mal à être avec les autres. Je
me sens en décalage [E7]
- Loin des problèmes des alentours [E9]
- Difficulté de
communication difficulté d’établir un lien [E12]
- Quelques
secondes d'absence [E14]
L’agressivité
Beaucoup de
symptômes évoquant un comportement et des réactions agressives ont été notés
aussi bien dans le groupe SHDS, que dans les groupe INHF et SPHN.
Exemples:
- irritable et impatiente (E 2)
- agressive, envie de hurler (E3)
- moralisatrice, culpabilisante (E3) u
- nervosité, irritabilité aggravée par le
retard des règles, et améliorées par leur arrivée (E3)
- contrariée dès le réveil (E4)
- envie de
frapper (E4)
- irritabilité
excessive difficile à contrôler (E16)
- colère brutale,
excessive, pour une broutille, facilement offensé, argumente sans rien lâcher,
tranchant sans concession (E16)
- intolérant à la
contradiction, vite agacé (E 16)
- grognon,
irritable, contrariée, envie de mordre pour des broutilles, débordée, ne
peuts’adapter aux imprévus (E18)
- gestes brusques
(T3)
- vindicatif,
procédurier (T3)
2.
Symptômes
physiques les plus marquants
• Douleur
cervicale gauche, et des trapèzes
- Torticolis persistant,
surtout à gauche, < par l’étirement/le massage/la chaleur
- Douleur
cervicale gauche irradiant vers l’épaule, aggravée en tournant la tête vers la
gauche
- Douleur du
vertex à gauche
- Douleur sourde du trapèze à gauche,
améliorée par la pression
- Courbature des
trapèzes
- Douleurs
cervicales, engourdissement, aggravée en tournant la tête à droite
Et dans un rêve chez une expérimentatrice
qui n’a pas eu de douleur aux épaules, elle masse les trapèzes d’un ami [E9]
Mains chaudes et
moites (et même si froideur, sensation de chaleur)
- Mains chaudes
et moites
- Brûlure de la
paume droite
- Transpiration
des mains, mains moites chaudes ou froides
- Froideur des
mains, avec sensation pourtant de chaleur, voire de brûlure
Vibrations des
incisives supérieures
- Sensibilité osseuse au niveau des
incisives supérieures
- Engourdissement du palais au niveau du
bord des dents
- Sensation d’air
pulsé derrière les incisives supérieures
- Chatouillis dans les dents du haut
- Sensibilité des dents au niveau des
incisives supérieures
- Sensation de vibrations des dents du
haut le soir au coucher, gagnant ensuite tout le haut du visage
NB: symbolique
des incisives latérales supérieures = ce sont les dents de la communication,
des échanges avec le monde, elle indique comment la personne établit des
relations d’adulte à adulte.
Auxquelles on
peut rapprocher des crispations des mâchoires:
- Douleur comme
si elle avait serré les dents toute la nuit
- Spasmes de la
bouche qui s’ouvre et se ferme de façon involontaire, au réveil
- Douleur de
contracture du masséter gauche en mangeant
- Douleur temporo
- mandibulaire
comme une crispation
- Sensation de
relâchement de la mâchoire inférieure
- Douleur
musculaire des mâchoires et de la tempe droite
NB: cela évoque la
théorie des dents utilisées comme «troisième main» chez les hommes primitifs
avec en conséquence une usure marquée des incisives.
3.
Symptômes qui
évoquent la souche
•
L’envahissement, la fusion
- rêve: des
centaines d’extra
- terrestres
débarquaient, j’étais heureuse de les voir [E2]
- rêve: un zombie
cherche à l’embrasser, vécu comme «une irruption de l'extérieur dans l'intime»
[E19]
- Elle sent comme
des drainages à divers endroits de son corps [E3 et E12]
- Je suis
tellement sensible à mon entourage, que j'ai tendance à me perdre dans le
décor, l'architecture des autres, dans les bruits, les mouvements. Moi j'ai
tendance à me fonder dans l'autre, devenir cet autre
que je ressens fortement (E9)
- Rêve de vampire (E9)
- Rêve d’être «envahie» par des personnes
chez moi, sans arriver à les faire partir (E23)
Les couteaux
- Impulsion à planter un couteau dans la
table (E14)
- Rêve d’un sabre fiché dans une épaule
(E9)
- Rêve qu’il
lance un couteau à huîtres vers une cible en situation de danger (T9)
Danger, menace
Qui rejoint le
thème de l’envahissement, la menace se double d’une sensation bizarre à
l’intérieur, de n’être pas centré, décalé:
En regardant dans
le miroir: comme si elle avait un regard différent, avec une sensation
angoissante, comme si quelque chose clochait à l’intérieur, sentiment de
danger, qu’elle
a vu en se regardant, plutôt dans les
yeux. [E4]
La nourriture
Nausées:
- Avec une tension à l’épigastre, des
spasmes, une lourdeur, comme s’il y avait de laterre dans l’estomac.
- Accompagnant des maux de tête
- Envie de boire, mais boire < la
nausée, doit boire de petites quantités espacées
Appétit le plus souvent diminué, plus
rarement augmenté:
- Moins vorace,
ne pense plus à la nourriture
- Moins envie de
sucré, résiste à une tentation de gâteaux
- Peu d’appétit,
vite rassasiée
- Appétit diminué
avec la nausée
- Je me jette sur la nourriture et je ne
m'arrête pas... (E9) + un cas de boulimie amélioré (E8)
E:
Conclusion
• Notion d’une
chronologie
L’expérimentation
a suivi plusieurs étapes, des phases d’un rythme de quelques jours. D’abord il
y a eu une énergie bouillonnante qui a été le symptôme majeur des triturations,
puis est arrivée
la confusion avec le sentiment d’envahissement, de mise en danger, de perdre
son unité ou ses limites, puis une coupure avec les autres.
Cela évoque la
souche Cuscuta Europea qui doit, dans un élan bouillonnant se développer et
chercher sa cible
- dans les cinq
jours de réserve nutritionnelle que sa graine lui procure
- en se guidant à
l’odeur (importance des symptômes de l’olfaction, perceptions augmentées, ou
illusions olfactives de poivre etc...). Puis sa cible atteinte, elle se fond en
elle,
se nourrit à
travers elle jusqu’à la faire disparaitre.
La thématique
centrale pourrait être celle d’une difficile relation à l’autre:
Avec comme phrase
clé, celle de E9:
«Se fondre dans
l’autre, devenir cet autre et le porter énergétiquement»
Relation au
risque de se perdre soi - même
nécessitant un réajustement de la distance émotionnelle.
Pour garder son
identité, ne pas aller au conflit?
• Différences
entre méthode de trituration en groupe et proving hahnemannien
Méthode de
trituration: pendant celle ci, le monde des sensations de Cuscuta nous a
renvoyé à la source de la plante, à son départ ... là où la graine va donner
tout son potential
pour sortir de
terre, aller vers l’autre, là où le projet de son devenir est le plus fort. Il
est intéressant de noter que c’est pendant cette trituration qu’un des
expérimentateurs a eu
la vision de la
plante.
Secondairement,
des rêves de deux ordres sont apparus: des rêves d’étape (rêves de chute des
dents, du temps qui passe) ou son contraire (la vie n’a pas de pause, je l’ai
déjà vécu,
déjà vu), et des
rêves de kidnapping ou d’usurpation de son identité. Ce monde symbolique nous
renvoie plus au lien de la souche avec le monde et son environnement, en
particulier la
problématique du parasitisme.
Enfin deux mois
après la trituration, le groupe était exténué, les participants avaient vécu
des expériences difficiles physiquement (entorses, fractures du bras, grippe
épuisante)
ainsi que des
expériences de vie ayant réactivé de la rancœur, de l’agressivité ou de la
malveillance et enfin un sentiment profond de solitude et d’abandon... Nous
étions loin de
l’expérience «des
lendemains qui chantent» du départ.
Dans le proving
hahnemannien de long terme, des problématiques humaines se développent, on
découvre bien - mais sans notion de chronologie - la réaction humaine par
rapport
à la souffrance induite par l’énergie du
remède. En ce qui concerne la Cuscute c’est la question du
rapport à l’autre, des limites de chaque individu, et de comment positionner
autrui dans son
cercle: pour garder mon identité, ou mon intégrité, serai
- je amené à sortir de cette relation, à
rejeter l’autre?
Wirkung: aphrodisisch
‡ Ist Versuch zum tierischem Seinsweise hin.
Lebt von anderen Lebewesen Ist entstanden im Mondzeitalter
(wann
feste, flüssige und Gaszuständen
anders waren als im heutigen Zeitalter). ‡
Pythologie: Frisch mit Ingwer gekocht.
Urinwegen/Leber/Ischias